Dieppe, de la gare, je me dirige vers le port en longeant les quais. J'évite les grands axes et traverse la ville pour rejoindre la route de Pourville-sur-mer. Dès que l'on atteint la D75, il faut suivre le balisage de la véloroute bien indiqué. L'itinéreaire suit parfois des petites routes. Sortie de la ville, on se souviendra de la montée vertigineuse qui vous mène en haut de la falaise (çà commence très fort !). La route des falaises vous offre un panorama sublime et surprenant. Après avoir entammé la descente, il ne faut pas manquer de s'arrêter au belvédère avant Pourville-sur-mer : Le point de vue est superbe.
L'itinéraire se poursuit à l'intérieur des terres, loin de l'agitation et à l'abri de la circulation automobile. Les routes sont étroites et sécurisées, régulièrement des panneaux invitent les automobilistes à respecter les cyclistes. Aucune monotonie, les paysages, sur fond de mer à l'horizon, sont variés. Les plus belles stations balnéaires, villes côtiéres et villages fleuries ne sont pas évités. Bien conçue et étudiée, la véloroute est un itinéraire touristique. Il ne faut donc pas hésiter à parcourir tous ces lieux pittoresques, le vélo à la main, admirer ici et là, les ruelles, maisons, fleurs, rivières transparentes, plages, falaises ...A ce propos, Veules-les-roses, est à voir absolument. Plus de timing et de course à l'étape, vivez l'instant présent, ouvrez les yeux, photographiez le décor, vous le rendrez inoubliable. Il n'est nul besoin d'aller très loin pour découvrir des lieux pittoresques et attachants.
St Valéry-en-Caux fait aussi partie des ces endroits qu'il ne faut pas manquer : Le port, les quais fleuris, les anciennes demeures à colombages, le front de mer, les falaises ... La route se poursuit ensuite à l'intérieur des terres. De nombreux châteaux et manoirs jalonnent la route. Pour ma première étape, je me suis arrêté à St Martin-aux-Buneaux. Près de l'église, il y a l'épicerie du village où l'on trouve l'essentiel. Au lieu-dit Tournetot, M. et Mme Viart vous accueilleront sur leur aire naturelle de camping. C'est très sympathique, l'accueil est chaleureux, les poules sont en liberté et viennent vous dire bonjour.
Il n'y a plus hélas beaucoup d'épicerie dans les villages. Aussi dès que l'on en voie une, il ne faut pas la manquer afin de prévoir le piquenique pour le midi. Il est inutile de se charger davantage; on trouve toujours à l'étape une solution pour manger. J'ai repéré sur ma carte Veulettes-sur-mer, Grandes Dalles et Petites Dalles. Ce sont des stations que je découvrirai plus tard. Le détour est toujours possible, mais il faut savoir qu'il vous en coûte au retour une longue côte pour remonter la falaise.
Tranquille, la véloroute me promène en campagne. Ce jour là, je pédalais contre un vent de face assez fort. La Pointe Fagne - Notre Dame du Salut . A cet endroit, au sommet de la falaise, on domine Fécamp. Il faut s'arrêter pour admirer la vue pittoresque sur la ville, le port, le bord de mer . On entame ensuite une belle descente vers Fécamp.
A la sortie de Fécamp en longeant la digue, je n'ai
pas très bien compris, une côte très raide, quelques difficultés pour
passer entre 2 plots avec mes sacoches, traversée d'un camping ???.
Enfin pas très grave, j'ai retrouvé la bonne route sur le
hauteurs. Quelques kilomètres encore en campagne avant de rejoindre
Etretat.
Les Loges, je pense que c'est à cet endroit qu'il ya un vélorail. A la sortie de Renouville, un salon de thé accueillant. La dame au chapeau me conseille d'emprunter la 1ère route à droite beaucoup plus tranquille. C'est une bonne idée : pas de voiture, le chemin est en bon état.
Lors de la descente vers Etretat, pour le
point de
vue, suivez à droite la route qui mène à la falaise d'amont ; çà monte
fort ... très fort. Une chapelle a été construite sur les hauteurs. Le
panorama est sublime. Vue sur la ville, la plage et la falaise d'aval.
Il me restera quelques kilomètre pour boucler
l'étape : Le Tilleul,
camping sympathique, bien tenu. L'épicerie du village ayant fermé, on
trouve à l'accueil du camping de quoi s'alimenter pour le soir.
Je me dirige vers le cap d'Antifer, puis contourne St-Jouin Bruneval tout en évitant la D940 qui est la route du Havre pour les automobiles . La véloroute tranquile serpente sur la falaise traversant des petits villages. L'itinéraire est bien sécurisé. Une piste cyclable a même été créée avant Cauville le long de la route principale. Je n'ai pas trouvé d'accés à la mer. A cauville, j'ai suivi le chemin qui semblait mener à la côte; mais il s'interrompt au sommet de la falaise, prolongé par un sentier balisé sur les hauteurs, le long du littoral. Je croise un groupe de randonneurs; ils m'explique que l'endroit est très pittoresque et qu'il faut le découvrir à pied.
Après St Andrieux, la véloroute passe entre la mer et l'aérodrome du Havre-Octeville. Route étroite, pratiquement pas de circulation. On a peine à imaginer que la ville est proche. Mais le réveil est brutal, premiers immeubles à la sortie, avant la grande descente vers la ville. Je n'ai pas repéré d'itinéraire spécial pour les vélos et c'est dans un tumulte dont j'avais perdu l'Habitude, mélé à un trafic intense, que je descends vers Le Havre.
Mais une fois à la plage, on roule sur des pistes cyclables aménagées. Dans l'agglomération, je n'ai plus trouvé hélas d'indication sur la véloroute en direction de la Basse Normandie via pont de Normandie.